mercredi 8 août 2012

INTERPELLATION DU BEAU FRÈRE DE SIMONE EHIVET GBAGBO À LA FRONTIÈRE IVOIRO-GHANÉENNE

Simone EHIVET GBAGBO

Mady Bouabré, l'époux de la sœur cadette de l'ex-première dame de Côte d'Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo a été interpellé lundi en début après-midi à la frontière ivoiro-ghanéenne par des éléments des forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), a appris APA de bonne source militaire.
Selon la même source jointe au téléphone par APA, " M. Mady Bouabré serait allé déposer son épouse Ehivet Victoire et ses enfants à Elibu, la première ville ghanéenne qui fait frontière avec la Côte d'Ivoire''.

"M. Mady Bouabré à bord d'une voiture de marque Nissan de couleur Noire immatriculée 37 64 ET01 a été intercepté par des éléments des élements des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) à Noé, dernière ville ivoirienne faisant frontière avec le Ghana) plus précisément à N'Zikro'', a expliqué la même la source.

M. Mady devrait être escorté à Abidjan par la police du commissariat de Noé dirigé par le commissaire Fofana Ibrahima. 

Jusque-là, explique la même source "M. Bouabré refuse de prendre place à bord du véhicule de la police qui devrait le conduit à la DST pour interrogation à Abidjan''.

" Il a confié qu'il était allé déposer son épouse et ses enfants au Ghana et qu'il rentrait chez lui''.

La famille de l'ex-chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo incarcéré à la Haye (Pays bas) depuis le 29 novembre 2011 a trouvé refuge au Ghana, pays frontalier à la Côte d'Ivoire où vivent aussi de nombreux ivoiriens exilés après la crise post électorale.

Plus d'une dizaine de militaires ivoiriens ont été tués lors d'une attaque survenue lundi matin de l'un des plus grands camps militaires d'Abidjan.

En moins de 24 heures, quatre attaques de camps militaires et commissariats ont été enregistrées en Côte d'Ivoire.

Dans la nuit de samedi à dimanche, cinq militaires des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), ont été tués dans l'attaque d'un commissariat et d'un poste de contrôle de l'armée par des hommes lourdement armés à Yopougon, quartier réputé pro-Gbagbo, à l'ouest d'Abidjan.

Plusieurs armes légères et de petits calibres circulent dans le pays qui tente de se reconstruire après une violente crise post-électorale qui a fait plus de 3000 morts de décembre 2010 à avril 2011.

Des mouvements d'humeur de certains ex-combattants et des tensions ethniques sont toujours vives en Côte d'Ivoire, notamment dans l'ouest du pays, à la frontière avec le Liberia.

2 commentaires:

  1. je ne sais ce qu'a fait les pro-gbagbo pour qu'ils soient tant accuses par ce regime moribond.Arretez -ca,ce disque est raye,ca ne fait pas honneur,que dramane mene ses enquettes ca lui fera du bien,surtout a sa conscience.

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  2. Menez vos enquetes Dramane,sinon ce comportement injuste n'est pas le propre des ris ivoiriens.

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