Des acteurs de la société civile et leaders politiques multiplient des déclarations pour dénoncer une "insécurité grandissante", après un regain de tension observé ces derniers jours à Abidjan et dans des villes de l'ouest et de l'est du pays.
Le Coordonnateur national de la Coalition de la société civile pour la paix et le développement démocratique (COSOPCI) Wodjofini Traoré a relevé les crises foncières dans la zone ouest du pays qui constituent selon lui la cause des violences meurtrières qui éclatent de manière récurrente dans cette région.
"Sur 10 conflits ruraux, neuf ont une origine foncière", a estimé M. Traoré, exhortant le gouvernement à prendre le problème à bras-le-corps et notamment à vulgariser la loi sur le code foncier rural.
Traoré Wodjofini s'est par ailleurs insurgé contre l'implication des forces parallèles dans les opérations de sécurité, et dénoncé l'impunité dont jouissent certaines de ces forces.
EVITER LES DERAPAGES
"Les dérapages non sanctionnés ont débouché sur les violences, notamment à Sinfra (centre-ouest) et à Duékoué (ouest)", a-t-il déclaré, soulignant que "lorsque la barbarie n'est pas sanctionnée, l'on ouvre le lit à de nouvelles violations des droits de l'Homme".
Le leader de la COSOPCI a ainsi recommandé que la sécurisation de l'ouest soit confiée aux forces légales de police, de gendarmerie et de militaires afin d'éviter de nouveaux heurts.
Le week-end dernier, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire ( PDCI, parti de Konan Bédié, allié de Ouattara) avait déploré les attaques répétées "qui allongent la liste déjà impressionnante des agressions infligées aux populations ivoiriennes".
"Dans nos villes et campagnes, on signale la recrudescence des prises d'otages, des vols à mains armées, des braquages de véhicules privés, des attaques à l'arme lourde de véhicules de transports en commun par les coupeurs de routes, les règlements de compte et divers assassinats sur fonds de conflits fonciers", s'est inquiété le secrétaire général du PDCI, Alphonse Djédjé Mady.
"Cette situation de violences endémiques entretient un climat d'insécurité généralisée d'autant plus préoccupante qu'elle constitue une grave menace sur la coexistence pacifique des communautés et sur la stabilité voire sur la survie de la nation", avait-il ajouté.
Pour M. Mady, les acteurs et les auteurs de ces agressions meurtrières sont généralement issus des rangs des milices pro- Gbagbo mais également des chasseurs traditionnels "Dozo", des supplétifs démobilisés non indemnisés et de certains éléments incontrôlés des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI).
Le PDCI qui a condamné les exactions commises sur les populations de l'ouest et du centre-ouest, a demandé que des enquêtes soient menées pour situer les responsabilités et punir les auteurs de cette barbarie meurtrière.
Cette formation politique a ainsi appelé le gouvernement à mener des actions dans le sens de la sécurisation des frontières, l'accélération de la réforme de l'armée, du désarmement effectif des ex-combattants et de l'encasernement des militaires, la démobilisation des supplétifs sans qualification pour l'exercice du métier des armes et l'application effective de la loi sur le foncier rural.
"Sur 10 conflits ruraux, neuf ont une origine foncière", a estimé M. Traoré, exhortant le gouvernement à prendre le problème à bras-le-corps et notamment à vulgariser la loi sur le code foncier rural.
Traoré Wodjofini s'est par ailleurs insurgé contre l'implication des forces parallèles dans les opérations de sécurité, et dénoncé l'impunité dont jouissent certaines de ces forces.
EVITER LES DERAPAGES
"Les dérapages non sanctionnés ont débouché sur les violences, notamment à Sinfra (centre-ouest) et à Duékoué (ouest)", a-t-il déclaré, soulignant que "lorsque la barbarie n'est pas sanctionnée, l'on ouvre le lit à de nouvelles violations des droits de l'Homme".
Le leader de la COSOPCI a ainsi recommandé que la sécurisation de l'ouest soit confiée aux forces légales de police, de gendarmerie et de militaires afin d'éviter de nouveaux heurts.
Le week-end dernier, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire ( PDCI, parti de Konan Bédié, allié de Ouattara) avait déploré les attaques répétées "qui allongent la liste déjà impressionnante des agressions infligées aux populations ivoiriennes".
"Dans nos villes et campagnes, on signale la recrudescence des prises d'otages, des vols à mains armées, des braquages de véhicules privés, des attaques à l'arme lourde de véhicules de transports en commun par les coupeurs de routes, les règlements de compte et divers assassinats sur fonds de conflits fonciers", s'est inquiété le secrétaire général du PDCI, Alphonse Djédjé Mady.
"Cette situation de violences endémiques entretient un climat d'insécurité généralisée d'autant plus préoccupante qu'elle constitue une grave menace sur la coexistence pacifique des communautés et sur la stabilité voire sur la survie de la nation", avait-il ajouté.
Pour M. Mady, les acteurs et les auteurs de ces agressions meurtrières sont généralement issus des rangs des milices pro- Gbagbo mais également des chasseurs traditionnels "Dozo", des supplétifs démobilisés non indemnisés et de certains éléments incontrôlés des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI).
Le PDCI qui a condamné les exactions commises sur les populations de l'ouest et du centre-ouest, a demandé que des enquêtes soient menées pour situer les responsabilités et punir les auteurs de cette barbarie meurtrière.
Cette formation politique a ainsi appelé le gouvernement à mener des actions dans le sens de la sécurisation des frontières, l'accélération de la réforme de l'armée, du désarmement effectif des ex-combattants et de l'encasernement des militaires, la démobilisation des supplétifs sans qualification pour l'exercice du métier des armes et l'application effective de la loi sur le foncier rural.
LES POPULATIONS DANS LA PSYCHOSE
Les nouveaux incidents meurtriers qui ont éclaté dans des casernes militaires ont également suscité la réaction des acteurs politiques.
Dans un communiqué publié mardi, le Front populaire ivoirien ( FPI, parti de l'ex-président Laurent Gbagbo) a condamné les attaques meurtrières perpétrées contre les bases militaires et exhorté le gouvernement à retrouver et à punir les auteurs de ces tueries.
Au cours d'une rencontre mardi, le Rassemblement des républicains (RDR, parti du président Alassane Ouattara) a également condamné les assauts meurtriers menées contre des bases militaires.
Pour le secrétaire général par intérim du RDR Amadou Soumahoro, ces attaques vivent à créer la psychose au sein des populations.
Lors d'une intervention mardi soir sur les antennes de la télévision publique, le porte-parole du gouvernement Bruno Koné a déclaré que "les auteurs des attaques voulaient effrayer les Ivoiriens et envoyer des signaux négatifs aux investisseurs.
"Des dispositions sécuritaires ont été prises, et la Côte d'Ivoire avance malgré ce qui s'est passé", a-t-il assuré.
Des violences intercommunautaires enregistrées à Duékoué (ouest) avaient fait au moins 11 morts le 19 juillet dernier, pendant que des affrontements similaires ont fait un tué à Sinfra (centre- ouest).
La vague de violences s'est déportée dimanche et lundi dans des bases militaires de Yopougon (ouest d'Abidjan), d'Abengourou (est, 250 km d'Abidjan), et d'Akouédo (est d'Abidjan) où les attaques perpétrées par des inconnus armés ont fait au total 11 morts parmi les soldats ivoiriens.
Les nouveaux incidents meurtriers qui ont éclaté dans des casernes militaires ont également suscité la réaction des acteurs politiques.
Dans un communiqué publié mardi, le Front populaire ivoirien ( FPI, parti de l'ex-président Laurent Gbagbo) a condamné les attaques meurtrières perpétrées contre les bases militaires et exhorté le gouvernement à retrouver et à punir les auteurs de ces tueries.
Au cours d'une rencontre mardi, le Rassemblement des républicains (RDR, parti du président Alassane Ouattara) a également condamné les assauts meurtriers menées contre des bases militaires.
Pour le secrétaire général par intérim du RDR Amadou Soumahoro, ces attaques vivent à créer la psychose au sein des populations.
Lors d'une intervention mardi soir sur les antennes de la télévision publique, le porte-parole du gouvernement Bruno Koné a déclaré que "les auteurs des attaques voulaient effrayer les Ivoiriens et envoyer des signaux négatifs aux investisseurs.
"Des dispositions sécuritaires ont été prises, et la Côte d'Ivoire avance malgré ce qui s'est passé", a-t-il assuré.
Des violences intercommunautaires enregistrées à Duékoué (ouest) avaient fait au moins 11 morts le 19 juillet dernier, pendant que des affrontements similaires ont fait un tué à Sinfra (centre- ouest).
La vague de violences s'est déportée dimanche et lundi dans des bases militaires de Yopougon (ouest d'Abidjan), d'Abengourou (est, 250 km d'Abidjan), et d'Akouédo (est d'Abidjan) où les attaques perpétrées par des inconnus armés ont fait au total 11 morts parmi les soldats ivoiriens.
Rezo-ivoire.net | 10/8/2012
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire